mardi, novembre 21, 2006

Le ballet


















"Vous devrez essayer le ballet vous aussi, c'est chouet!"

lundi, novembre 20, 2006

www.google.com.tn

Enfin le nom de domaine google.com.tn a pris forme sur le web, pas très tunisienne il faut dire par ce que ça ne mentionne pas encore la Tunisie mais c'est déjà un pas en avant étant donné que le nom de domaine a été acheté chez l'ATI (L'Agence Tunisienne d'Internet) depuis 2002.

Il faut s'attendre bientôt au lancement officiel qui rendra google tunisie bien tunisien avec sa DJEBBA et sa CHACHIYA :) tel que les interfaces locales pour les pays du Maghreb : Google Maroc, Google Egypte, Google Lybie, etc. ...

Bientôt, on pourra googler en tunisien ;)
_______
Source: babnet.net

Bien le bonjour !

C'est le matin
Je vient d'arriver au bureau,
une nouvelle semaine de boulot
ça à l'air d'être une dure semaine
mais elle s'annonce bien
génial, j'aurai de quoi m'occuper
j'aurai l'esprit bien débordé de tâches
le travail, c'est ce qu'il y a de mieux dans la vie
Je suis bien dans ma peau
J'adore travailler
pour me sentir efficace,
pour me sentir utile
pour me sentir épanoui.
...
"Pourquoi j'ai pas eu de réponse à mon mail ?"
je décroche le téléphone : "non, il n'est pas encore arrivé ?" ..
et "Monsieur X est toujours en congé ?"
bon ...
qu'est ce qu'elle a la connexion internet?
pourquoi on n'a pas activé la clim. ?
Mais quelles conditions de merde,
j'aurai fait mieux de rester endormi, moi!
ça m'énerve ... j'emmerde le boulot
je déteste le boulot
quel travail de merde!

Hé doucement, c'est normal ...
t'es juste au boulot et ça arrive
... Mince, j'ai faillit réussir cette fois !

dimanche, novembre 19, 2006

Vieillesse















Quand il était plus jeune, il avait l'habitude de tomber
à chaque fois qu'il se remettait debout
Il se faisait mal, encore une fois
Mais ça ne faisait rien

Aujourd'hui il ne peut plus se permettre de se relever
Il se contente de rester allongé
et il met ses lunettes de soleil
très noires

Il se rend compte qu'il fait tard
Mais il prétend qu'il en est toujours capable
et il tente de se reconsilier
et d'oublier

Il a certainement pris un coup de vieux
par ce qu'il a sentit qu'il pert un coup, toutes les minutes
et ça c'est beaucoup, c'est même énorme...
pour un coeur.

mardi, novembre 14, 2006

Le verre à l'envers

Je me rappelle quand j'étais à la FAC et quand on ne passait pas nos nuits à jouer au BELOTE jusqu'au matin, on s'mmusait à 'jouer' aux esprits!

On mettait la table au milieu de la chambre, on diminuait la lumière au maximum; on éteignait la lampe et on mettait une bougie dans un coin, si on n'arrivait pas à en trouver une, on faisait couvrir d'une serviette le tube néant au dessus du miroir. On faisait sortir tous les livres sains de la chambre et on ferme la porte à clé.

Entre temps, l'un de nous, préparait les outils du crime; il déssinait un cercle au centre d'un grand papier, deux cercles à droite et à gauche où sont inscrits "Oui" et "Non". Le contour de la grande feuille doit contenir des cercles similaires avec tout l'alphabet français ainsi que les chiffres de 0 à 9. On supposait toujours que les esprits savaient écrire et parler en Français.

Normalement, on devait utiliser un petit verre à thé transparent. Il fallait le mettre à l'envers dans la case départ (le petit cercle au milieu), mais puisque nous n'étions pas bien équipés en vaisselle, on se contentait d'un geton du restaurant universitaire ..

On a entendu parler que les esprits entraient sous le verre à thé et qu'ils guidaient les mouvements. Ils ne pouvaient le faire bouger sans une énergie humaine vivante. C'est pour celà qu'on devait mettre les doigts dessus. Mais bon, on s'est dit que même avec un geton ça devrait marcher!

Au début, on s'accusait de faire bouger le geton volentairement et on finirait par se disbuter. Après plusieurs nuits avec les esprits, on était convaincu que c'était vrai.

Le principe du jeu est simple : on deuvait être au minimum au nombre de deux qui mettaient leurs index sur le geton sans exercer la moindre force. Tout le monde devait se concentrer, arrêter de rigoler et surtout croire à ce qu'on faisait. Ensuite on répétait la fameuse phrase "Esprit, esprit, si tu es là, manifeste toi et dirige toi vers 'Oui' " jusqu'à ce que le geton commence à bouger lentement jusqu'à s'arrêter au dessus de la case en question. Alors, une personne désignée d'entre nous commençait à lui poser des questions pour faire connaissance, genre son prénom, d'où il venait et son âge qui pouvait aller jusqu'à 5000 ans ou plus ...

Le truc c'est qu'on était certains que ça marchait. C'est dingue mais c'est vrai. Qu'est ce qu'on s'est ammusé! On posait des questions terribles aux esprits qui se manifestaient. On leur demandait de deviner des choses qu'on cachait dans nos têtes ou de voir s'il y avait quelqu'un à la porte. Et quand on aurait fini avec l'un d'eux, on lui demandait de nous appeler un esprit qu'on désignait. Une fois on a demandé à parler à 'Albert Enstein' et la première question qu'on lui a posé c'était le résultat de l'opération de multiplication de 2365 x 4569 :D !

Parfois, les esprits ne voulaient pas partir et nous prévenaient de nous punir et de nous faire des choses horribles comme allumer le feu dans la chambre ou la hônter à jamais ou même nous faire du mal alors on essayait d'être gentils jusqu'à ce que l'esprit s'ennuiait s'en allait de lui même.

On passait parfois de longs moments en attendant monsieur l'Esprit qui ne voulais pas se présenter. On s'ennuiyait parfois et on arrêtait le jeu.
On s'est même aperçu que les participents pouvaient plus ou moins affecter la présence des esprits. Plus encore, ceux qui doivent mettre les doigts sur le geton doivent être des sujets ayant un grand potentiel fantômatique! On s'est rendu compte une fois que l'un dentre nous n'était pas vraiment apprécié par les esprits alors on l'a chassé dehors. Il se trouvait qu'on jouait dans sa chambre ce jour là et il a du rester dehors jusqu'au petit matin.

Très longtemps après la FAC, j'ai su que c'étaient pas des esprits qu'on jouait avec, mais c'était en faite des génies qu'on faisait venir et qu'ils s'ammusaient bien avec nous, sinon...! :O

Qu'est ce qu'on n'a pas fait à cette époque là !?

Présentations! :)














"...Et toi, tu dois être émilie, c bien ça ?!"

Not An Addict (by K's Choice)

Breathe it in and breathe it out
And pass it on, it's almost out
We're so creative, so much more
We're high above but on the floor

It's not a habit, it's cool, I feel alive
If you don't have it you're on the other side

The deeper you stick it in your vein
The deeper the thoughts, there's no more pain
I'm in heaven, I'm a god
I'm everywhere, I feel so hot

It's not a habit, it's cool, I feel alive
If you don't have it you're on the other side
I'm not an addict (maybe that's a lie)

It's over now, I'm cold, alone
I'm just a person on my own
Nothing means a thing to me
(Nothing means a thing to me)

It's not a habit, it's cool, I feel alive
If you don't have it you're on the other side
I'm not an addict (maybe that's a lie)

Free me, leave me
Watch me as I'm going down
Free me, see me
Look at me, I'm falling and I'm falling.

It is not a habit, it is cool I feel alive I feel...
It is not a habit, it is cool I feel alive

It's not a habit, it's cool, I feel alive
If you don't have it you're on the other side
I'm not an addict (maybe that's a lie)
I'm not an addict...

dimanche, novembre 12, 2006

Specimen rare

Hier, mon frère m'a envoyé cette photo d'un specimen d'oiseau assez rare dans la région où vivent mes parents.

Ils ont aperçu cet oiseau aux environs de la ferme en pleine saison de semance.

Cet oiseau est un Héron bleu de la famille des Ardéidés.

Il se trouve qu'il y en a quelques uns en Tunisie et on a tendance à les voir diminuer en nombre, petit à petit.

samedi, novembre 11, 2006

Les cascades de la SOUMBA


















A 09h30 aujourd'hui, mon collègue et moi avons pris le chemin devant l'hôtel pour aller visiter des chutes d'eau, tout près de la capitale Conakry. J'avais marre de passer le Samedi à l'hôtel alors on nous a conseillé cet endroit magique surtout que la saison de pluie n'a pas encore pris fin et que c'était vraiment agréable à cette période de l'année.

Au début, nous étions obligé de s'arrêter à plusieurs reprises pour demander notre chemin. Ce qui était ammusant c'est qu'aucun de nous ne savais comment s'appelait les cascades. On s'arrêtait, on demandait des gens qu'on croisaient sur la route, ceux-ci ne comprenaient pas forcement le français. Cissé le chauffeur, d'origines siralionaises, parlait bien le SOUSSOU alors, il nous donnait un coup de main sauf que lui aussi ne comprenait pas bien le français non plus :s

Bref, nous nous sommes perdu par ce que même le GSM que nous avions n'arrivait pas à capter le moindre signal du réseau ... Heureusement celui de cissé -un ARIBA- signalait quelque chose, j'ai appelé Sami, le tunisien gérant de l'hôtel, notre ami. Il m'a me précisé qu'il y avait un panneau routier et que c'était tout près des "chiens qui fument". Il a ajouté que les chutes s'appelaient : SOUMBA et que c'était tout près de DUBRéKA, le village natal du président guinéen LANSANA Conté.

Il fallait suivre la route en sortant de la ville de Conakry puis prendre la direction du village DUBRéKA au niveau du grand carrefour et non celui de COYAH que nous avons malheureusement pris par erreur et sur lequel nous nous étions aventuré pour quelques kilomètres.

Nous étions furieux, la chaleur était insupportable à 11h du matin, le soleil passait à travers les vitres et brulait nos chairs ! La climatisation ne fesait qu'adoucir un peu l'atmosphère. Je l'ai mis à fond mais il était quasiment inefficace.

Les routes au sein des villages d'où on passait étaient anormalement trouées, on dirait que c'était fait exprêt, la PRADO sautillait comme une folle plateforme dans un manège, et nous dedans ..

J'ai emmené mon petit joujou MP3 que j'ai acheté dernièrement, ça m'a vraiment aidé à me détendre un peu avec toute cette angoisse.

Arrivés à la ville de DUBRéKA, nous nous sommes arrêtés. Un jeune qui nous as montré le chemin, nous a bien mentionné que nous avons faillit prendre le chemin pour les chutes de BONDABON qui ne sont pas vraiment intéressantes car nous risquions d'admirer les voitures de taxi que les chauffeurs amènent pour netoyer sous les chutes. Et ce dans un pays où l'eau en villes était vraiment un privilège.

Il nous a proposé de partir avec nous comme guide. Il était content d'abandonner son petit 'bureau' de communications téléphoniques payées (PUBLITEL)(1m sur 1m) pour aller se balader avec un groupe de FOTTI (blanc dans la langue des SOUSSOUS), il disait qu'il y allait chaque Dimanche et qu'il avait un copain qui habitait dans le coin ...

Au "kilomètre 5" comme on nous a indiqué à la lettre, nous avons pris à droite dans une petite piste agricole bordée de longues herbes à travers les quelles aparaissaient parfois des maisons en pailles. Des gamins nous faisaient des signes et criaient quand ils nous observaient. Ils couraient derrière la voiture. Y'en avait même quelques uns qui ont essayé de nous mettre des obstacles devant la voiture!

ça y est, nous nous sommes arrivés ... enfin ... une fois les pieds sur terre, je me suis armé de mon appareil photo et j'ai commencé à monter les marches de l'ascalier qu'on a aménagé pour les touristes. On entendait déjà le son des eaux des cascades, j'examinait mon appareil et je priait DIEU pour que les deux petites piles que j'avait suffiraient pour remplir les 48 Mégas d'espace que j'avais de libre sur la carte mémoire. Je me suis dit que je devait la régler sur la définition la plus haute pour une meilleure qualité des prises.

Une fois en haut, je me suis arrêté pour dévorer le paysage, c'était tout simplement ma-gni-fique. J'ai admiré l'ambiance, les gens en maillots et les petits qui se baigaient. Des libanais ont construit un restaurant qui donnait sur les chutes, c'était d'ailleurs la raison pour laquelle nous avions payé les 2.500 francs par personne à l'entrée, autrement il nous a fallut payer 10.000 franc chacun, rien que pour regarder :)

Bon, nous avons pris une table, nous avons demandé des boissons fraiches. Ensuite, j'ai commencé ma scéance de photos. J'ai détecté un mec avec une caméra professionnelle, le genre appareil pour Cinéma, fière sur son tripied et qui filmait les chutes ... J'ai remarqué qu'il n'a pas arrêté de tourner, tout au long de notre présence. Je l'enviait pour l'appareil qu'il avait et la qualité des séquences qu'il enregistrait ...

Je ne vais pas vous décrire les chutes, vous pouvez les admirer directement sur le photoblog que j'ai partagé avec mon cher ami Anis - Hi Goodzilla ;)- j'aimerai seulement vous dire que j'ai détesté le faite de ne pas amenere mon maillot :'( J'ai pas voulu me baigner avec mon DJIN, par ce qu'il y avait des point-cartes qui l'interdisaient. Il ne fallait pas non plus utiliser de savon dans l'eau!

Quoi qu'il en soit, c'était vraiment un coin tranquille, agréable et super. Bon, au bout de 2 heures de temps, nos oreilles commencaient à faire un WIZZ à cause du son des chutes et nous avons sentit qu'il fallait comme même rentrer. Je pensais à la séance de Footing que je devais commencer aujourd'hui dans le jardin d'acclimatation de la ville.

Avant de prendre le chemin de retour, j'étais occupé à expliquer à DOM (le surnom du jeune qui nous a accompagné) que 'SI' n'était pas vraiment appropriée pour répondre 'OUI' à une question mais qu'elle est seulement utilisée dans le cas où la question est négative, tandisque mon collègue cherchait les toilettes! J'ai du lui donner des exemples du genre :"N'es-tu pas un garçon?", le jeune homme aprenait vite, il a tout compris dans les 10 minutes qui suivent. J'ai oublié de vous dire qu'il nous avait dit dans la voiture qu'il avait un niveau BAC.

Nous avons déposé le gars chez lui, lui ont donné 5.000 francs pour ses services et avons pris de long chemin de retour qui m'a particulièrement plu avec les chants de The Corrs, Alanis Morissette, Dire strates et Metallica qui défilaient à mes oreilles.

J'ai du achevé les deux photos qui me restaient en route, pour mémoriser des paysages qui me tenaient vraiment à coeur.

Voilà, c'est ainsi que nous avions fini avec notre petite aventure jusqu'aux fameuses chutes d'eaux. Je rêvait tant d'y aller, depuis que j'en ai entendu parlé, ici à Conakry ...

A bientôt pour un nouvelle sortie dans cette Afrique que j'adore.
Et n'oubliez pas de jetter un coup d'oeil sur les prises sélectionnées pour vous par "le photographe".

mercredi, novembre 08, 2006

Il boude

mardi, novembre 07, 2006

Les bagages en cabine

Le 06 Novembre dernier, de nouvelles mesures ont été prises dans les aéroports de l'Union Européenne concernant les bagages à main.

Désormais, on ne pourra plus emporter en cabine que des quantités limitées de liquide: 100ml maximum par flacon, le tout dans un seul sac en plastique transparent, refermant et ne dépassant pas le litre. A l'exception -biensûr- de l'alimentation pour bébé ou de médicaments nécessaires pendant le vol.

L'emportation des articles "duty-free", achetés à l'aéroport, à bord de l'appareil est permi seulement s'ils sont mis dans un sac scellé et accompagnés de la preuve d'achat correspondante.

Au passage par le contrôle de sécurité, les éléments suivants doivent être présentés séparement: liquide, monteau ou veste et appareillage électrique important tel que les ordinateurs portables.

Il faudra prévoir des retards énormes sur les vols entre et via les pays de l'Union Européenne. Pensez à partir plus tôt à l'aéroport par ce que vous risquez de trouver une longue file d'attente au niveau du contrôle, ça je vous le dis!

Fumer tue les fans !













Aux États-Unis, un projet prévoit de mettre les mêmes avertissements que sur les paquets de cigarettes "Fumer tue"!, sur certains films : ceux dans lesquels les héros fument.

Personnellement, je pense qu' AL Pacino sera furieux :P
N'en parlons pas des gens qui louent des DVD!

Et vous ?

lundi, novembre 06, 2006

Origine du nom CONAKRY

Selon une légende, à l'origine il y avait dans l'île Tombo, non loin l'actuel port, un fromager géant sous lequel un paysan Baga du nom de Cona, qui avait construit sa case. Sa palmeraie produisait le meilleur vin de l'île, les gens de Kaporo venaient boire sous le fromager de Cona. Ils disaient alors, « je vais chez Cona, sur l'autre rive (nakiri) », ainsi par contraction ce lieu devin Conakry!

dimanche, novembre 05, 2006

Pied à bébé















"J'ai le pied droit plus adroit que le gauche,
Regarde, je peux bouger mes orteils un à un :P
Eh en fait, il arrive ou pas le jus de fruits que j'ai commandé ?!!"

samedi, novembre 04, 2006

T'es ridicule ...

T'es ridicule quand tu t'attaches
quand tu penses que t'es le seul
et quand tu fais confiance
et que tu rigoles
t'es ridicule quand t'es largué
quand tu pleurniches
et quand t'es triste
T'es ridicule quand tu bousilles
ridicule quand tu casses
ridicule quand tu n'arrives pas à réparer.
T'es ridicule quand tu t'en veux
et quand tu as tôrt
T'es ridicule quand tu espères
quand tu croises les doigts
quand tu fermes les yeux
et quand tu te rappelles
T'es ridicule quand tu pardonnes
et quand tu laisses tomber
t'es ridicule quand tu recommences
t'es ridicule, mais t'es pas le seul !

BitTv












Les séries reprennent sur le BitTorent...
"Lost" bien entendu, est ma préférée. J'en suis à l'épisode 05.
C'est en Octobre qu'a commencé la saison 03.

Il y a aussi "Prison Break" dans sa seconde saison et que je trouve pas mal du tout.
On m'a conseillé "Heroes", une nouvelle série. Elle compte sa 6ème épisode, cette semaine.

Pensez à télécharger les fichiers sous-titage avec les versions anglaises des séries. Je vous le conseille si vous voulez renforcer votre Anglais ;)

Bonne projection à tous...

vendredi, novembre 03, 2006

Le pyramide Lipton

Les sachets Lipton passent en 3D,
Le thé infusion par excellence.
Maintenant, on en fait des pyramides
Je connais quelques uns qui seront ravis...
Qui d'autres que les anglais?!
une idée originale.
Bravo!

jeudi, novembre 02, 2006

Hungry or angry ?!















Moi, je m'en foue, j'attends pas...
en plus on me donne toujours le plus petit morceau!
Il faut bien tenir le truc à deux mains et 3ammm
J'ai ainsi mordu le bras de mama, ce matin :)

Hotel California (Eagles)

On a dark desert highway, cool wind in my hair
Warm smell of colitas, rising up through the air
Up ahead in the distance, I saw a shimmering light
My head grew heavy and my sight grew dim
I had to stop for the night
There she stood in the doorway;
I heard the mission bell
And I was thinking to myself,
this could be heaven or this could be hell
Then she lit up a candle and she showed me the way
There were voices down the corridor,
I thought I heard them say...

Welcome to the hotel california
Such a lovely place
Such a lovely face
Plenty of room at the hotel california
Any time of year, you can find it here

Her mind is tiffany-twisted, she got the mercedes bends
She got a lot of pretty, pretty boys, that she calls friends
How they dance in the courtyard, sweet summer sweat.
Some dance to remember, some dance to forget

So I called up the captain,
please bring me my wine
He said, we havent had that spirit here since nineteen sixty nine
And still those voices are calling from far away,
Wake you up in the middle of the night
Just to hear them say...

Welcome to the hotel california
Such a lovely place
Such a lovely face
They livin it up at the hotel california
What a nice surprise, bring your alibis

Mirrors on the ceiling,
The pink champagne on ice
And she said we are all just prisoners here, of our own device
And in the masters chambers,
They gathered for the feast
The stab it with their steely knives,
But they just cant kill the beast

Last thing I remember, I was
Running for the door
I had to find the passage back
To the place I was before
relax, said the night man,
We are programmed to receive.
You can checkout any time you like,
But you can never leave!

GuiNée


















Mon premier lever de soleil à Conakry, face à l'océan ..
Le p'ti-déj bien fruité, aux idées tropicales: Il n'a pas changé depuis.
Les gens ont pris un petit coup de vieux, mais identiques.
La misère! .. toujours la même.
Hamdoulellah.

Casa ... la pâle!

J'ai jeté un coup d'oeil par la petite fenêtre de l'avion, il pleuvait à Casablanca… Je me suis levé, j'ai pris mes bagages à main et porté mon sac à dos. J'ai vérifié que je n'ai rien oublié et j'ai commencé par avancer doucement vers la sortie, j'avais les écouteurs aux oreilles et je n’ai pas entendu l'hôtesse me souhaiter la bienvenue, mais quand j'ai vu ses lèvres bouger, je lui ai souris pâlement et je suis sortit de l'avion. La musique m'empêchait d'entendre ce qui se passe en dehors de ma tête, je regardais à ma droite, à travers la passerelle en verre, la grosse pluie qui tombait, les gens qui couraient, les appareils énormes et dessous les petits véhicules dont les alarmes lumineuses se reflètent sur les grandes gouttes d'eau qui tombaient du ciel et celles qui coulaient sur les vitres épais de la passerelle rendaient encore le paysage très étrange.

J'ai continuer à avancer jusqu'à finir les formalités douanières et je me suis retrouvé en face de la grande sortie qui s'est ouverte comme en ralentie laissant apparaître une grande foule de gens qui attendaient, certains portaient des points cartes, d'autres répétaient les nom de personnes qu'ils attendaient et ils fixaient tous chaque sortant de la grande porte. J'ai accéléré les pas en essayant d'éviter leurs regards. Sachant qu'il n'y avait personne pour moi, j'ai pris les escaliers jusqu'au bureau du transit.

Il pleuvait dehors, n'ayant l'air de rien, je suis avancé en direction du bus qui a pris le chemin de l'hôtel dès que le dernier passager est monté. Une fois à l'hôtel, j'ai descendu les petites marches du bus avec la foule qui a commencé à courir dès que les pieds ont touché le sol, chacun traînait ses bagages et bousculait pour atteindre l'entrée de l'hôtel. J’avançais doucement tandis que la pluie continuait à pleuvoir à grand coup comme si elle ne nous voyait pas.

L'hôtel était bien, Les lumières étaient allumées en plein jour mais il faisait trop sombre.. J'ai récupéré ma carte d'accès avec un sourire encore plus pâle que les mûrs autour. J'ai avancé vers l'ascenseur, appuyé sur la touche de rappel tandis que le son de la flutte remplissait ma tête d'un vide étrange.

Il pleuvait encore... Dès que je suis arrivé à l'étage de l’hôtel où j'étais hébergé, j'avais sentit qu'il faisait froid, assez pour arrêter de trembler.

J'ai regardé bizarrement le numéro accroché à la porte et après un vague moment d'immobilité, je l'ai déverrouillé puis poussé: La chambre était noire mais pas aussi sombre que le reste de l'hôtel. Elle m'était familière, elle était vide.

Dans ma chambre, il pleuvait ... J'ai sentit le silence m'étouffer malgré que la musique se faufilait encore dans ma tête ... mais c'était normal. J'ai enlevé les écouteurs et je me suis changé. Dès que je me suis mis sous la douche, il a commencé à pleuvoir, très abondamment... J'ai quitté la douche mais il n'a pas arrêté de pleuvoir.

J'ai regardé à travers les vitres, j'ai collé mon front à la fenêtre pour essayer de voir plus clair les silhouettes, les gouttelettes de pluie m'ont mouillé le visage par ce que même entre la fenêtre les rideaux, ça pleuvait. C'était désert dehors alors j'ai fermés les rideaux.

J'ai sortit mon portable, après avoir mis la puce dedans. J'ai essuyé l'écran des gouttelettes pour mieux voir les numéros qui s'affichaient : Oui, j'ai bien du solde et je pourrai communiquer avec... si j'y arrive.

J'ai allumé la télé, je me suis allongé sur le grand lit. Il pleuvait dans la télé, les gouttelettes d'eau remplissait l'écran et débordaient des images floues. Les lumières reflétées de la télé dansaient sur les murs noirs comme des silhouettes soules. Le froid était dur, même sous la couverture qui ne laissait paraître que mes lunettes. J'étais comme un vulgaire astronome qui refusait d'enlever sa combinaison en coque pite.

Il pleuvait dans ma tête aussi, il pleuvait des images, des sons, des paroles, des trucs fous ! Il pleuvait du gris et du froid, c'était noir, très sombre. Il pleuvait de la solitude aussi ...

Quand j'ai repris l'avion pour quitter Casa, il pleuvait encore. Même au dessus des nuages, il pleuvait ...
Une fois quitté le ciel, j'ai fermé les yeux... et il a fini par s'arrêter de pleuvoir ... mais il faisait encore froid.
Après, j'ai sentit comme s'il y avait une voix dans ma tête qui répétait : "... ceci n'est pas un exercice, je répète: ceci n'est pas un exercice! ..." mais je n'avais rien compris... Je devrais ?!

C'est trop ...

Tu sais ? ... C'est trop dur !
trop dur de voir sa patrie s'éffondre
trop dur ... de voir son rêve .. fondre
trop dur de bousculer sa peur, de vaincre ..
trop dur de s'humilier et de supporter ..
trop dur de s'affirmer, de reprendre ..
trop dur de changer, de réparer,
trop dur d'oublier, de se rappeler.
trop dur la solitude.
trop ... trop nulle la vie.